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Troupes US au sol, otages de forces tribales dans l'est syrien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La protestation populaire contre la présence militaire illégale US en Syrie. (Photo d'illustration)

Le jeu du chat et de la souris auquel se livrent les USA de part et d'autre de la frontière syro-irakienne n'y fait rien, sur la rive est de l'Euphrate la chasse aux Américains est ouverte.

De très larges manifs anti-US ont secoué pas moins de 10 villes et villages de l'est syrien lundi 30 novembre, soit al-Salaliya, al-Dinanir, al-Joulan, al-Raqi, al-Hamar al-Charqiyah, al-Hamar al-Gharbiyah, al-Suhail, Rad al-Chaqra, Rajman et Sakher. Des centaines de manifestants sont partis de Chaddadi vers la route Hasaké-al-Hol en scandant des slogans anti USA et en demandant le retrait immédiat des troupes US et de leurs supplétifs de la Syrie.

De même, les habitants de la ville de Chaddadi où 4 soldats US ont été tués dans un raid au drone début novembre, ont manifesté pour condamner le rapt de jeunes syriens par les troupes US et leurs agents de FDS. Les protestataires ont bloqué la route en brûlant des pneus. Les manifestants pour la plupart des tribus d’al-Charbeen et d'al-Ma'amara ont exigé la libération des détenus, le départ des forces américaines et l'entrée de l'armée syrienne dans la région considérée comme une route pour le transport du pétrole brut syrien.

Les régions d’est et du nord-est de la Syrie se trouvent dans des conditions de vie et de sécurité très critiques en raison de la présence des forces américaines et de leurs supplétifs kurdes. Les forces tribales reparties en contingents de plus en plus armés exigent la libération des leurs sous peine de quoi les bases US "seraient prises pour cibles". 

Ces manifestations font suite à l'arrivée d’un nouveau convoi de véhicules militaires et américains lundi dans cette même région...

Selon la chaîne de télévision syrienne Al-Ikhbariya, les forces d'occupation américaines ont envoyé un convoi de divers véhicules accompagnés de Hummer vers la base illégale de Tal Bidar située dans la région de Qamichli à Hassaké.

Cinquante camions frigorifiques, camions de fret et véhicules militaires sont entrés sur cette base, ont indiqué des sources locales. Les véhicules sont arrivés depuis l’Irak sur la base de Qamichli.

Or Tal Bidar pourrait faire l'objet d'une attaque similaire à celle qui a coûté la vie à quatre soldats US, attaque impliquant pas uniquement des drones comme celle du début novembre mais bien des missiles, ajoutent des sources tribales. 

L'idée d'encercler les bases US à Hassaké ou encore à Deir ez-Zor par des terrains minés ou encore des missiles souterraines n'est plus à écarter maintenant que les Américains ne veulent quitter la zone d'eux-mêmes disent ces mêmes sources. La situation des troupes US est précaire. L'appui aérien US n'existe plus. Il est grand temps de s'en débarrasser, disent ces mêmes sources. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV